Ministère en charge du commerce et de l’industrie et les directions régionales de Maradi et Dosso / Conseils Régionaux de Maradi et Dosso / mairies des communes d’intervention / réseau des chambres d’agriculture, maison de l’entreprise, réseau des structures d’accompagnement à l’entreprenariat au Niger
L’économie du Niger reste dominée par l’agriculture, essentiellement de type et le secteur informel. La croissance économique est instable et dépend d’une agriculture soumise aux aléas climatiques, d’un secteur extractif objet de fluctuations des prix et d’une insécurité limitant les investissements et les activités économiques, plus particulièrement en milieu rural. Le pays demeure encore parmi les plus pauvres de la planète. La pauvreté touche particulièrement les femmes et les jeunes. L’insécurité alimentaire touche le tiers de la population.
La sensibilité aux conflits dans ce contexte fragile est intégrée dès le début et tout au long du cycle du projet et adapte les interventions de manière permanente sur la base d’une approche « Do not Harm ».
L’intégration du genre dans la pratique du développement augmente la pertinence, l’efficacité, l’impact et l’équité des activités. Dans ce sens le programme intégré de manière transversale et permanente la question du genre. La prise en considération des inégalités de genre dans le processus du développement de l’entreprenariat agricole, et particulièrement la valorisation du rôle actif de la femme.
La productivité des exploitations familiales constitue le fondement de l’ensemble du processus de développement d’une économie locale, fortement dépendante de la production agricole dans un contexte de mondialisation. Les exploitations familiales, pour répondre aux nouvelles exigences du marché, évoluent dans le sens d’une plus grande professionnalisation et d’une meilleure organisation collective de la production avec une implication forte des organisations paysannes.
Faire fonctionner les marchés au bénéfice des pauvres (M4P – Making markets work for the poor) est une approche visant à réduire la pauvreté. L’idée centrale de la démarche est le constat que les personnes pauvres dépendent des marchés pour leur subsistance. Améliorer l’accès et la compétitivité de ces marchés permettra aux populations pauvres de trouver leurs propres voies pour sortir de leur situation, en leur apportant la possibilité de vrais choix et de véritables opportunités. C’est donc une approche facilitatrice qui, par sa nature, prend en considération les processus multi-acteurs et travaille avec des partenaires locaux, régionaux et nationaux.
Afin de faciliter l'accès des acteurs soutenus aux produits et services financiers de base, adaptés à leurs besoins et à la nature de leurs activités, l'éducation financière sera entreprise par le biais de formation adaptés pour préparer l'intégration des jeunes et des femmes dans les milieux économiques et d'affaires. Un travail de mise en lien avec les institutions de microfinances (IMF) sera également réalisé à la fin de la formation afin de faciliter et de promouvoir l'utilisation rationnelle d’outils financiers disponibles.
Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) : Toutes les solutions digitales éprouvées et accessibles pour la majorité des bénéficiaires seront testées et mises en œuvre pour ancrer les activités dans la réalité du 21ème siècle et bénéficier des nombreuses opportunités offertes par ces nouveaux outils à même de permettre la réalisation d’économies d’échelle et des gains de productivité.
Le programme poursuit les objectifs autour de 4 axes stratégiques :
Bénéficiaires directs : 5 000 femmes et jeunes, dont 150 MPME des régions de Dosso et Maradi