Delphin Bashizi Bacihambu, un homme de 38 ans travaille dans un domaine plutôt dominé par les femmes, la broderie. Depuis qu'il a participé à un stage de broderie chez Swisscontact, sa vie a changé et malgré son handicap de marche dû à la poliomyélite, il peut bien effectuer ce travail.
« Avant la formation en broderie je faisais des emplois occasionnels de couture simple et gagnait 1 à 2 USD par jour selon le travail effectué. Maintenant je suis engagé dans un atelier et je touche au minimum 60 USD chaque mois. Ensemble avec quatre amis, nous avons monté un groupe d'épargne et nous rêvons d'ouvrir notre propre atelier. Dans six mois, nous achèterons un premier jeu complet de machines à broder." « C’est avant la fin des six mois de suivi que j’ai été engagé à plein temps dans l’atelier suite à mes performances. Aujourd’hui je suis aussi formateur dans le même atelier. Je partage les connaissances acquises et gagne dans ces cas encore un surplus. J’aime mon travail parce que j’arrive à subvenir aux besoins de ma famille avec mes propres moyens et à inspirer ma femme à faire aussi un métier de son choix (elle aimerait faire la coiffure) ».
Delphin a participé à une formation de courte durée financée par la DDC et organisée par Swisscontact où l’on reçoit pendant 3 mois une formation technique dans un métier spécifique avec 6 jours de formation en entrepreneuriat et 6 mois d’accompagnement après la formation. L’objectif de la formation est de créer des opportunités d’emploi et de générer des revenus à caractère durable sur le marché local.
« C’est avant la fin des six mois de suivi que j’ai été engagé à plein temps dans l’atelier suite à mes performances. Aujourd’hui je suis aussi formateur dans le même atelier. Je partage les connaissances acquises et gagne dans ces cas encore un surplus. J’aime mon travail parce que j’arrive à subvenir aux besoins de ma famille avec mes propres moyens et à inspirer ma femme à faire aussi un métier de son choix (elle aimerait faire la coiffure) ».
Agée de 23 ans, Célestine est une jeune mère célibataire qui n’a pas eu la chance de poursuivre ses études après l’école secondaire à cause de la pauvreté de ses parents. Elle est maman d’un fils de 8 ans, quelle élève seul. Célestine a éprouvé énormément de difficultés pour répondre aux besoins fondamentaux de son fils car elle ne disposait d’aucune source de revenu. « Je passais la grande partie de mon temps en train d’effectuer des travaux ménagers à la maison ».
Lorsqu’en mars 2017, elle apprend qu’un menuisier offrait une formation de courte durée, Célestine MASTAKI saisie l’occasion d’y participer pour acquérir des compétences professionnelles lui promettant d’améliorer ses conditions de vie. « Dans mon quartier il y avait déjà une maman qui fabriquait des petits meubles. Je me suis dit que je pouvais tenter de faire la même chose ». Et pourtant quand elle a commencé la formation, elle n’était pas vraiment sûre de pouvoir aller jusqu’au bout vu le caractère masculin du métier. Mais « … avec chaque jour de formation, je me sentais plus encouragée de pouvoir maitriser le métier ».
Cette formation initiale a permis à la jeune femme d’avoir une nouvelle perspective pour son avenir. Aujourd’hui elle se réjouit de voir qu’elle est capable de faire face aux frais scolaires de son fils sans recourir aux membres de sa famille élargie. Elle travaille pour son propre compte chez un menuisier et reçoit des commandes de chaises, tables et vitrines qu’elle s’efforce de livrer dans les délais et la qualité convenu avec ses clients. « On nous a appris dans les cours d’entreprenariat qu’un client satisfait en termes de qualité et du temps de livraison serait toujours tenté de recourir à nos services ».