A Guéchémé, dans la région de Dosso, le maire, Monsieur Adamou Mounkara, a bien mesuré l’importance de ces centres pour améliorer l’offre éducative de sa commune :
« Le PEAJ intervient dans notre commune depuis 2016, et grâce à ces centres, nous avons récupéré des enfants déscolarisés filles et garçons. Cette formation de base a permis à certains d’entre eux de bénéficier d’une formation professionnelle de leur choix afin de faciliter leur insertion dans la vie active. D’autres ont pu réintégrer le cursus scolaire normal. »
Convaincu de la plus-value des CCEAJ, le maire a facilité la construction de quatre classes en matériaux définitifs sur fonds propres de la mairie. Les communautés villageoises sont aussi engagées, elles ont permis la construction des classes semi banco pour abriter les centres. Elles participent activement aux actions de mobilisation sociale en faveur de l’inscription et du maintien des apprenants dans les centres.
Au-delà de la construction, le maire veille à la qualité :
« Le comité de gestion a instauré avec la mairie un suivi administratif régulier au niveau des centres et a créé une cellule communale de formation à la Mairie pour s’occuper de toutes les activités qui concernent les CCEAJ localement. Il s’agit notamment de l’identification des enfants, de la sensibilisation des parents pour les inscrire, etc. »